USA: Hillary Clinton « ravie » d’avoir parlé au FBI au sujet de ses emails

Hillary Clinton s’est dite "ravie" d’avoir pu répondre samedi à la police fédérale (FBI) qui enquête sur son utilisation d’une messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, mais a refusé de commenter des informations selon lesquelles elle ne sera pas poursuivie.

"C’est quelque chose que je proposais de faire depuis août dernier, j’avais hâte de le faire et je suis ravie d’avoir eu l’opportunité d’aider le ministère (de la Justice) à achever son examen", a déclaré la candidate démocrate à la Maison Blanche dans un entretien à la chaîne NBC diffusé dimanche mais enregistré la veille.

Elle a réitéré n’avoir "jamais reçu ou envoyé de documents marqués +classifiés+", précisant que certains l’avaient été "rétroactivement" mais "cela ne change pas les faits".

Selon un proche, son entretien au siège du FBI à Washington a duré près de 3h30 samedi matin.

Interrogée sur des informations de presse selon lesquelles elle va échapper à des poursuites et sur la fin de l’enquête dans deux semaines, l’ancienne Première dame des Etats-Unis a refusé de commenter.

"Je n’ai aucune connaissance d’un quelconque calendrier, cela dépend entièrement du ministère", a-t-elle relevé sur NBC.

Concernant la rencontre entre son mari, l’ex-président Bill Clinton, et la ministre de la Justice Loretta Lynch en début de semaine, elle a précisé en avoir eu connaissance par les médias.

M. Clinton, dont l’avion s’est retrouvé lundi garé près de celui de Mme Lynch à l’aéroport de Phoenix (Arizona, sud-ouest), était monté dans l’appareil de la ministre pour discuter avec elle. Les deux responsables se connaissent bien et depuis longtemps.

"C’était une courte rencontre par hasard sur le tarmac d’un aéroport", a relevé Mme Clinton, précisant que l’époux de la ministre se trouvait là et qu’ils avaient discuté petits-enfants –le couple Clinton vient d’être grand-parent pour la seconde fois– ou encore golf.

"Ils n’ont pas discuté de l’enquête du ministère de la Justice. Je sais que certains, néanmoins, ont porté un autre regard sur cette rencontre", a-t-elle noté. "La ministre et mon mari ont dit qu’ils ne le referaient pas" s’ils pouvaient revenir en arrière, a-t-elle relevé.

Source AFP

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