« Ces enfants font l’objet d’un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires », précise le communiqué. Le texte, qui ne précise pas le nombre d’enfants de djihadistes rapatriés, souligne que « les proches concernés, qui étaient en contact avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ont été informés ».
« La France remercie les Forces démocratiques syriennes de leur coopération, qui a rendu possible cette issue. La décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables », ajoute le ministère.
Mercredi soir, le président Emmanuel Macron semblait avoir douché les espoirs des familles, qui demandent depuis plusieurs mois le retour de leurs enfants, pour les juger en France, et de leurs petits-enfants, au titre de la protection de l’enfance.
« Pour ce qui est des enfants, c’est une approche au cas par cas qui est menée, en particulier en lien avec la Croix-Rouge internationale. C’est une approche humanitaire qui est suivie et avec beaucoup de vigilance », avait déclaré Emmanuel Macron depuis Nairobi. « S’agissant des ressortissants français adultes, combattants et djihadistes ayant suivi Daech au Levant, la position de la France n’a pas changé : ils doivent être jugés sur le territoire où ils ont commis leurs crimes », a par ailleurs souligné vendredi le ministère des Affaires étrangères. « C’est une question de justice et de sécurité à la fois. »