Interrogé sur la possibilité d’être battu au second tour comme le prédisent tous les sondages, le président-candidat de l’UMP (droite) répond: "On va voir. Mais je vous rappelle qu’il y a trois mois l’ensemble de la classe médiatique se posait encore la question de savoir si je serais au second tour".
"Les sondages se sont tellement trompés", relève-t-il. "Regardez l’abstention, qui a été totalement surestimée. C’est dramatique", dit-il. Au premier tour, la participation a frôlé les 80%, alors que plusieurs sondages prédisaient ces dernières semaines qu’elle ne dépasserait pas 75% voire 70%.
"Je sens monter une mobilisation que je n’ai jamais vue dans toute ma vie politique", ajoute M. Sarkozy, "et, depuis le premier tour, on est encore monté d’un cran. Il y aura une participation massive".
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy qui refuse de dire qui il nommerait au poste de Premier ministre en cas de victoire le 6 mai, souligne que "l’avenir de la majorité, c’est de trouver une cohérence entre les centristes et la droite républicaine".