"Il y a certains Messieurs qui veulent continuer à gérer l’argent que nous autres (joueurs) nous générons pour voyager en première classe, construire de très belles maisons, rouler dans de belles voitures à la sueur de nos fronts", a déclaré le footballeur. "La réalité c’est que ces gens se remplissent les poches (…) chaque personne à la Fécafoot (Fédération camerounaise de football) se dit moi je veux m’enrichir", a répondu Samuel Eto’o aux internautes qui lui demandaient ce qui n’allait pas aujourd’hui dans le football camerounais.
Pour Eto’o, il faut "chasser ces gens parce qu’ils ont montré leur incompétence (…) Les tontons, c’est bon là, vous avez assez mangé, laissez nous!". "Pour dénoncer tout ce que je dénonce là (…) j’ai été plusieurs fois menacé de mort", a également affirmé Eto’o. L’international camerounais affirme être "gardé par des gendarmes" lorsqu’il se rend au Cameroun pour jouer avec les Lions indomptables (nom de l’équipe nationale).
"Quelqu’un est devant ma porte jour et nuit, a-t-il assuré. Je ne peux même pas porter le maillot de l’équipe nationale du Cameroun, je suis obligé de venir avec mes maillots directement pris de l’usine de Puma parce qu’il faut me faire taire coûte que vale…". D’après Eto’o, "il y a beaucoup de personnes qui sont mêlées à ça, vous ne savez pas d’où ils viendront pour essayer de m’assassiner".
"Il n’y a rien de concret dans ce qu’il a dit. Il n’a pas avancé un seul chiffre, un seul lieu, et encore moins un nom (concernant les menaces de mort)", a réagi Junior Bynyam, chargé de communication de la Fécafoot.