Les « forces spéciales » en Libye ?

"Ce que je souhaite c’est qu’il puisse y avoir 200 à 300 forces spéciales, mais qui ne soient pas des troupes combattantes au sol", a déclaré mardi au micro d’Europe 1 Axel Poniatowski, le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Lundi, le député UMP avait estimé que l’opération militaire en Libye "présente toutes les caractéristiques d’un enlisement" et proposé l’envoi de troupes au sol pour y remédier.

Pour le député de la majorité présidentielle, ces troupes n’iraient "pas au combat" mais seraient "déployées avec les insurgés". Elles désigneraient "des cibles au sol" permettant aux avions de l’Otan de ne plus frapper "à l’aveugle". Axel Poniatowski a estimé que depuis que les forces de Kafhafi sont entrées dans les banlieues et les villes, il est "beaucoup plus difficile de frapper des cibles de Kadhafi avec certitude. Dans cette situation on est beaucoup plus efficace avec des forces spéciales a terre qui désignent les objectifs". L’envoi des forces spéciales est par ailleurs nécessaire "pour que ce conflit puisse être terminé rapidement et qu’on puisse épargner des vies humaines" a ajouté le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Il a encore précisé qu’"actuellement on est dans une situation où on applique la résolution 1973 de l’ONU mais à la lettre" mais que selon lui, "déployer des forces spéciales au sol qui désignent des cibles au sol, on est dans l’esprit de cette résolution, c’est pour rendre les forces aériennes plus efficaces".

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