À l’école Nkeoua Joseph, dans la première circonscription de Bacongo (deuxième arrondissement de la capitale), où sept candidats sont en lice, la première votante a glissé son bulletin dans l’urne à 08H11 locales. Un centre de Kinkala, dans le Pool (sud du pays), région voisine de Brazzaville, a enregistré son premier votant à 09H14.
La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a enregistré 1.374 candidatures pour les 151 sièges de l’Assemblée nationale et 1.627 listes pour les élections locales. Le corps électoral est de 2.877.081 électeurs.
Le président Denis Sassou Nguesso, 79 ans dont 38 cumulés à la tête du pays, devait voter avant midi dans un centre du cinquième arrondissement de Brazzaville.
Sa formation politique, le Parti congolais du travail (PCT), qui compte 101 élus (sur un total de 151) dans l’Assemblée sortante, a présenté 127 concurrents et compte conserver son emprise.
Les conseillers locaux qui seront issus de ces élections sont des grands électeurs qui, à leur tour, éliront les 72 Sénateurs de la première chambre du Parlement.
Face au PCT, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première formation d’opposition) aligne 45 candidats aux législatives, contre 32 pour l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas.
La Fédération et le Collectif de l’opposition congolaise, dirigés respectivement par Clément Miérassa et l’ancien ministre des Finances Mathias Dzon, ont choisi de boycotter le vote.
Le vote, censé se terminer à 18H00 (17H00 GMT), se déroule dans plus de 6.500 bureaux de vote.
Au moins 3.000 observateurs envoyés par les ONG nationales, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), supervisent les opérations.
Un second tour doit avoir lieu pour les législatives, mais sa date n’a pas encore été annoncée