⚽️ Le #RealMadrid a “présenté” son nouveau numéro 9 : #AhedTamimi ! L’icône palestinienne a été reçue ce vendredi au Santiago-Bernabéu, le stade du club espagnol. pic.twitter.com/OPK0OWm1So
— AJ+ français (@ajplusfrancais) 30 septembre 2018
Selon Marca, photo à l’appui, la jeune femme, âgée de 17 ans, en visite en Espagne cette semaine avec sa famille pour participer à différents événements sociaux et politiques, s’est vu offrir un maillot du Real et a posé sur des photos avec Emilio Butragueno, le directeur des relations institutionnelles du Real Madrid.
La discrétion du Real Madrid
Le club merengue n’a, en revanche, pas communiqué sur cette invitation sur ses réseaux sociaux ni sur son site internet. Contacté par l’AFP, le Real n’a fait aucun commentaire, se référant à son site internet pour toute information officielle.
"Ahed Tamimi ne combat pas pour la paix, elle défend la violence et la terreur. Les institutions qui l’ont reçue et célébrée encouragent indirectement l’agression et non le dialogue et l’entente dont nous avons besoin. Je ne vais pas au Bernabeu aujourd’hui" (samedi), accuse Daniel Kutner, l’ambassadeur d’Israël en Espagne, sur Twitter.
Symbole de la contestation
Ahed Tamimi avait attiré l’attention internationale avec la diffusion en décembre 2017 d’une vidéo la montrant frappant près de sa maison, en Cisjordanie, des soldats israéliens impassibles. Arrêtée puis condamnée à huit mois de prison par un tribunal militaire israélien, la jeune femme avait ensuite vu sa demande de libération anticipée rejetée en juin, avant d’être libérée fin juillet.
L’affaire a trouvé un large écho chez les Palestiniens comme les Israéliens. Pour les Palestiniens, elle est un exemple de courage face aux abus israéliens dans les territoires palestiniens occupés par l’Etat hébreu. Israël occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis plus de 50 ans.
Les organisations de défense des droits de l’Homme ont critiqué Israël pour la sévérité de la peine infligée à la jeune fille au regard des faits.