Le coup de main à l’Algérie (L’Equipe)

Jusque-là mal en point, l’Algérie s’est relancée dans les qualifications pour la CAN 2012 en s’imposant à domicile face au Maroc (1-0).

Elle n’avait pas intérêt à se manquer, sous peine de voir la Coupe d’Afrique des nations 2012 lui échapper. L’Algérie a fait ce qu’il fallait, dimanche à Annaba face au Maroc (1-0). Bons derniers du groupe D avant la rencontre, les Fennecs ont non seulement sauvé leur tête dans les éliminatoires grâce à ce succès, mais ils sont surtout revenus pleinement dans la course à la qualification. Revenus à mi-parcours à hauteur de leurs adversaires au classement, de même qu’à celles de la République centrafricaine et de la Tanzanie, avec quatre points, ils ont de nouveau toutes leurs chances d’aller au Gabon et en Guinée équatoriales, pays d’accueil de la prochaine compétition. Mais si le résultat est là, les hommes d’Abdelhak Benchikha ont quand même terriblement souffert pour arracher leur premier succès en match officiel depuis janvier 2010. C’est du reste grâce à une décision arbitrale qu’ils s’en sont finalement sortis indemnes. Une décision qui fera longtemps parler. Notamment au Maroc, qui doit bien se sentir lésé.

Un penalty très discutable

Le contexte aidant, dans un stade du 19 mai 1956 prêt à exploser, telle une cocotte minute en ébullition, Monsieur Seechurn a peut-être perdu le sens des réalités. Le fait est qu’il a sifflé un penalty très discutable pour une main d’Adil Hermach (7e), consécutive à un corner. Cette main, elle existe bien. Mais collée au corps et difficilement intentionnelle, elle ne méritait sans doute pas une telle sanction. Hassan Yebda ne s’est pas posé autant de questions et a marqué avec sang froid. La suite, c’est un match tronqué entre deux équipes partagées entre l’idée d’attaquer à tout-va pour réparer l’injustice et une autre, frileuse, qui a tout fait pour conserver son avantage. Bref, pas grand-chose d’intéressant à se mettre sous la dent. Remplaçant au pied levé de Karim Ziani, blessé à l’échauffement, Abdelkader Ghezzal aurait pu mettre tout le monde d’accord s’il n’avait pas manqué sa reprise avant la mi-temps (39e). Marouane Chamakh aussi a eu sa chance, de même que Belhanda après un bon travail d’El-Arabi (69e), dans le temps fort du Maroc.

Mais pour son premier match officiel à la tête des Lions de l’Atlas, il était dit que finalement Eric Gerets devait perdre. Sa victoire en amical face au Niger (3-0) en février dernier est déjà loin. Son vrai-faux départ à Lyon encore plus. Le technicien belge a du travail en perspective. Les compteurs sont remis à zéro. Tout reste à faire pour les deux voisins.

Hugues SIONIS

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