La Cour d’Appel de Paris refuse d’extrader un opposant kabyle du MAK

La Cour d’Appel de Paris a refusé mercredi 14 mai d’extrader un opposant et haut responsable du Mouvement d’autodétermination de la Kabylie (MAK), Aksel Bellabbaci, réclamé par l’Algérie qui l’accuse d’«actes terroristes».

La demande d’extradition des autorités algériennes est «sans objet», a indiqué le président de la chambre des extraditions en annonçant la décision de la cour.

«C’est un grand soulagement, c’est un beau jour pour la justice française. Je pourrais dire que c’est un triste jour pour la justice algérienne, sauf qu’il n’y a pas de justice en Algérie, tant que la dictature algérienne continuera à opprimer ses citoyens, notamment le peuple kabyle», a réagi l’avocat d’Aksel Bellabbaci, Me Gilles-William Goldnadel.

Aksel Bellabbaci, 42 ans, est accusé par la justice de son pays de 14 infractions, dont certaines lui font encourir la peine de mort. Si la peine capitale est prévue par le code pénal algérien, elle n’est plus appliquée en vertu d’un moratoire en vigueur depuis 1993. L’opposant, qui vit en France depuis 2012 et n’est plus retourné en Algérie depuis août 2019, est accusé d’avoir commandité les incendies qui ont fait au moins 90 morts et ravagé des milliers d’hectares en août 2021 en Kabylie.

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