France: un plan de plus de 2 mds d’euros pour les start-up industrielles
Ce plan, qui se rattache aux plans France Relance et France 2030 déjà annoncés par le gouvernement, prévoit notamment un nouveau fonds de 1 milliard d’euros, qui pourra investir dans le capital des jeunes pousses industrielles, ainsi qu’une enveloppe de 550 millions d’euros afin de financer des subventions et avances remboursables pour les premières installations industrielles, rapportent les médias de l’hexagone.
Un « fonds de fonds » va être également créé pour investir dans des fonds d’investissement privés misant sur les jeunes pousses industrielles, qui sera doté de 350 millions d’euros.
Enfin, 150 millions d’euros sont prévus pour apporter des garanties de prêts entre 3 et 15 millions d’euros, sur 10 à 15 ans, pour financer les phases de démonstrateur et d’usine pilote.
Un dispositif d’accompagnement spécial sera par ailleurs lancé pour aider ces jeunes pousses dans leur parcours administratif, notamment tous les problèmes liés à l’implantation physique – foncier, autorisations administratives.
Le gouvernement veut arriver à un objectif de 100 nouveaux sites industriels en France tous les ans, contre 84 sur l’année 2021, selon les chiffres du ministère de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
« Nous faisons le pari des acteurs émergents et de l’excellence technologique pour relever les défis de notre temps et réindustrialiser nos territoires », a indiqué dans une déclaration écrite le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, cité par les médias.
« Nous devons lever les freins au développement, au financement et à l’industrialisation » des projets des start-up « sur notre territoire », a de son côté déclaré la ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Les deux ministres doivent présenter les détails du plan mercredi après-midi lors d’un déplacement à Croix, dans le Nord, dans les locaux d’Exotec, une jeune société qui fabrique des robots pour la préparation de commande.
Exotec vient de lever 335 millions de dollars, devenant la première « licorne » industrielle française, le mot désignant une jeune société technologique valant plus d’un milliard de dollars.