Destitution : la Maison Blanche refuse de coopérer à l’enquête du Congrès

La Maison Blanche a informé mardi le Congrès qu’elle refusait, ainsi que l’ensemble de l’administration, de coopérer à l’enquête en cours en vue d’une éventuelle procédure de destitution visant Donald Trump, estimant qu’elle n’avait pas de légitimité.

"Etant donné que votre demande n’a pas de fondation constitutionnelle légitime ou le moindre semblant d’impartialité (…) le pouvoir exécutif ne peut être tenu d’y participer", a indiqué Pat Cipollone, avocat de la présidence, dans un courrier envoyé à Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants.

Parmi les griefs de l’exécutif, M. Cipollone met en exergue l’absence de vote à la Chambre pour déclencher ce processus.

"Pour faire simple, vous essayez d’annuler les résultats de l’élection de 2016 et de priver les Américains du président qu’ils ont librement choisi", reproche-t-il.

"Le président doit diriger le pays", conclut-il dans cette lettre de huit pages.

"Nous espérons que, prenant en compte les nombreuses insuffisances que nous avons identifiées dans votre processus, vous abandonnerez les efforts en cours pour lancer une procédure de destitution et vous vous joindrez au président pour vous concentrer sur les nombreux objectifs qui sont importants pour les Américains", ajoute-t-il.

Mardi matin, le président américain a interdit à l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne de témoigner devant les élus, qualifiant les auditions organisées par l’opposition au Congrès sur l’affaire ukrainienne de "tribunal bidon".

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