Le Maroc, l’un des pays les plus engagés en matière de lutte contre les changements climatiques (ONU)
Les institutions gouvernementales marocaines ont adopté une série d’initiatives et d’actions, en partenariat avec des acteurs locaux, régionaux et internationaux, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et assurer la transition énergétique avec des économies vertes respectueuses de l’environnement, souligne un rapport détaillé publié par le portail de l’Action climatique mondiale, relevant du Secrétariat exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Ce document, qui présente les pays, les organisations et les sociétés qui se mobilisent pour assurer une planète sûre et stable, fait observer que le Maroc est un acteur actif dans plusieurs projets environnementaux ambitieux, citant, à titre d’exemple, "2050 Pathways", une plateforme permettant de former une large coalition de villes, États et entreprises engagées dans la planification à long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et mobilisées pour la transition vers un développement sobre en carbone.
Selon le rapport, qui fait référence à une trentaine d’actions impliquant le Maroc, le Royaume est aussi mobilisé pour réussir le Programme d’adaptation de l’agriculture paysanne (ASAP) visant à financer les initiatives des petits exploitants dans le domaine du climat et de l’environnement et à offrir une nouvelle source de cofinancement pour reproduire à plus grande échelle l’adaptation au changement climatique.
Au niveau africain, le Maroc est engagé dans le processus de faire des cités africaines des villes durables permettant aux pays du continent de mieux évaluer, répertorier et exécuter les initiatives déjà mises en place en faveur d’une action climatique concertée dans des secteurs clés qui accéléreront la transition vers des villes viables, notamment l’utilisation des énergies renouvelables, des systèmes de transport écologiques, bâtiments zéro carbone et la gestion des déchets.
L’engagement du Maroc à l’égard de l’Afrique est illustré également à travers sa contribution active à l’initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), qui a pour objectif de permettre l’installation d’une capacité énergétique renouvelable à grande échelle sur le continent africain d’ici 2020, ce qui aurait un impact considérable sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre du continent.
Dans le même contexte, le document fait état de l’implication du Maroc dans le Partenariat MobiliseYourCity, une initiative globale pour le climat qui promeut la planification intégrée de la mobilité urbaine dans les pays en développement et en transition.
Le renforcement de la résilience des collectivités côtières et du rétablissement du potentiel productif de la pêche et de l’aquaculture afin de soutenir la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la gestion durable des ressources aquatiques, figurent parmi les principaux souci du Royaume dans le cadre de sa participation aux actions de l’initiative en faveur de la croissance bleue, lancée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), note le document onusien, qui fait état de l’adhésion du Maroc à l’Alliance pour l’ambition climatique qui rassemble les pays qui prévoient d’intensifier leurs actions en 2020 et ceux qui veulent travailler pour atteindre zéro émission nette de CO2 d’ici 2050.
Convaincu de l’importance du renforcement de l’approche climat dans la mobilité urbaine, le Maroc est adhéré pleinement à l’Initiative Mondiale pour l’Economie des Carburants (GFEI), qui a pour but d’aider les gouvernements et les acteurs de transport à promouvoir l’efficacité énergétique du transport.
Le document, qui rappelle que l’Accord de Paris exhorte chaque pays à communiquer ses actions et ses stratégies de développement à long terme post-2020, met l’accent également sur les initiatives prises, aux niveaux national et régional, par les différentes institutions marocaines, en partenariat avec des acteurs, des établissements privés et la société civile.