Créé lors du Sommet des dirigeants sur le climat, en amont de la COP30, le fonds compte actuellement 5,5 milliards de dollars d’engagements annoncés par des pays et investisseurs privés et le Brésil espère doubler ce montant d’ici la fin de sa présidence de la conférence.
« Des pays comme les Pays-Bas, les Émirats arabes unis et la Chine ont déjà exprimé leur soutien, et l’Allemagne devrait annoncer sa contribution d’ici la fin de l’année », a affirmé M. Haddad aux journalistes.
La Banque mondiale sera chargée de la gestion du fonds, qui vise à rémunérer la conservation des forêts tropicales dans plus de 170 pays à partir des rendements générés par ses placements.
Le ministre a également mentionné deux autres initiatives portées par le Brésil dans le cadre de la conférence : la création d’un marché international du carbone et la mise en place d’une taxonomie verte mondiale destinée à orienter les investissements durables.
« Je crois que la coalition autour du marché international du carbone pourra attirer encore plus de soutiens et de ressources », a-t-il ajouté, se disant optimiste quant à la réceptivité internationale de ces propositions.
