Le Burkina Faso va ériger une stèle en la mémoire des victimes du vol d’Air
Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé mercredi l’érection près de l’aéroport de Ouagadougou d’une stèle en la mémoire des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie au Mali en juillet, qui avait fait 116 morts.
"La cérémonie sera suivie du déplacement des proches des familles sur le lieu du crash", avec l’appui de l’opération militaire française Barkhane, lit-on dans ce texte transmis à l’AFP à l’issue du conseil des ministres hebdomadaire.
La stèle sera érigée "à la Cité AN II" jouxtant l’aéroport international de Ouagadougou, d’où était parti l’avion.
Le vol AH5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24 juillet dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec 116 passagers et membres d’équipage, qui ont tous péri.
Outre 54 ressortissants Français, les passagers venaient du Burkina Faso (23 personnes), du Liban, de l’Algérie, de l’Espagne, du Canada, d’Allemagne et du Luxembourg.
Pendant une semaine, des experts internationaux avaient ratissé le site du crash, proche de la ville de Gossi, à environ 150 km de Gao, pour collecter notamment les restes humains à des fins d’identification des victimes, une tâche difficile en raison de la pulvérisation de l’appareil. Ils avaient procédé à environ 1.000 prélèvements d’ADN.
Le 7 août, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en charge de l’enquête technique, avait indiqué que l’avion, un McDonnell Douglas MD-83, avait été désintégré à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison indéterminée alors qu’il traversait une zone orageuse.
Sur le volet judiciaire, trois enquêtes ont été ouvertes: au Mali, en France et au Burkina Faso.