"La Minusma (Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation pour le Mali) et le G5 Sahel ne suffisent pas. Nous devons trouver des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces pour aider ces pays voisins (Mali, Burkina, Niger) à combattre le terrorisme", a affirmé M. Ouattara lors d’une courte déclaration.
Le président sénégalais a lui estimé qu’il fallait "développer des solidarités, mais également des synergies en matière de renseignements et de coopération sécuritaire" entre les pays dans un "contexte marqué par l’insécurité et la présence grandissante des forces du mal".
La Côte d’Ivoire a été touchée le 13 mars 2016 par une attaque jihadiste: des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan, faisant 19 morts. Les autorités ont affirmé avoir déjoué plusieurs tentatives depuis.
Les forces militaires onusiennes de la Minusma (13.000 hommes) et du G5 Sahel (4.000 hommes), qui peine à fonctionner en raison de manque de ressources, ainsi que l’opération militaire française Barkhane (4.500 hommes) n’arrivent pas à enrayer la multiplication des attaques jihadistes.