Macron à Tokyo et Kyoto avant le G20 d’Osaka du 26 au 29 juin
Emmanuel Macron effectuera la semaine prochaine sa première visite officielle au Japon en se rendant à Tokyo, où il sera reçu par l’empereur, puis à Kyoto avant de participer au G20 d’Osaka, a indiqué mercredi l’Elysée.
Le 26 juin, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, débutera sa visite par une rencontre avec la communauté française à Tokyo avant de s’entretenir avec le Premier ministre Shinzo Abe, qu’il a déjà rencontré à de nombreuses reprises dont la dernière fois le 23 avril à Paris.
Le lendemain, il rencontrera des représentants des secteurs de la technologie et de l’innovation, l’un des points forts du Japon, avant d’être reçu par l’empereur Naruhito au palais impérial, en plein coeur de la capitale. Il deviendra ainsi le deuxième dirigeant étranger, après Donald Trump fin mai, à être reçu par celui qui est monté sur le trône du Chrysanthème le 30 avril après l’abdication de son père Akihito, une première au Japon en plus de 200 ans.
Le président français montera ensuite à bord du train rapide Shinkansen pour rejoindre Kyoto, la célèbre ancienne capitale de l’archipel, pour y rencontrer un "trésor national vivant" du Japon, Kunihiko Moriguchi, peintre réputé de kimonos. Il dînera ensuite avec des architectes japonais avec lesquels il discutera notamment d’urbanisme, selon l’Elysée.
Présidé par le Japon, le G20 débutera le 28 juin à Osaka, la grande ville du centre de l’île d’Honshu, sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
A Tokyo, Emmanuel Macron sera accompagné des ministres Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Bruno Le Maire (Economie) et Frédérique Vidal (Recherche), des dirigeants de grandes institutions comme le CEA ou le CNRS, et de patrons de groupes (Renault, EDF), de PME et de startups, notamment dans le numérique ou l’environnement.
Paris et Tokyo vont chercher à "renforcer leur partenariat pour les cinq prochaines années" et leur coopération dans la zone indo-pacifique, selon l’Elysée.
Leurs relations sont perturbées par l’affaire Carlos Ghosn, l’ex-patron de Renault qui, accusé de malversations financières, est actuellement assigné à résidence à Tokyo dans l’attente de son procès. Cette affaire a contribué à ébranler l’alliance Renault/Nissan, affectées aussi par le projet avorté de fusion entre le Français et Fiat-Chrysler (FCA).