Le président français Emmanuel Macron « va parler de la réouverture de la perspective politique et donc va naturellement parler de ce qui est nécessaire à la création d’un Etat palestinien », indique lundi l’Elysée à la veille d’une visite du chef de l’Etat en Israël.
Il va proposer « non seulement l’arrêt de la colonisation, qui est une exigence que la France formule très souvent de manière très explicite auprès des autorité israéliennes, mais aussi une négociation in fine sur ce que doivent être les paramètres qui permettent d’avoir un Etat palestinien viable, continu, capable de vivre en paix et en sécurité avec Israël ».
Le président français va également exprimer le « soutien » de la France à « Israël et aux Français d’Israël » et proposer de relancer un « véritable processus de paix » après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre contre ce pays.
Le chef de l’Etat est attendu mardi à Tel-Aviv, plus de deux semaines après l’attaque du Hamas. D’autres étapes dans la région ne sont à ce stade pas confirmées. Emmanuel Macron a toujours indiqué qu’il s’y rendrait si un tel voyage pouvait être « utile » à la région.
« Le seul moyen d’être utile, c’est d’apporter de la solidarité à Israël, prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes et rouvrir une perspective politique », a indiqué la présidence française.
Le président français veut s’engager pour « la libération des otages » détenus à Gaza, « freiner l’escalade » et « éviter la généralisation du conflit », « une escalade dangereuse et non maîtrisée au Moyen-Orient ».
La France réclame notamment une « pause humanitaire (qui) doit avoir dans un premier temps comme objectif principal de faciliter la libération de ceux qui sont aujourd’hui détenus ou disparus à Gaza », a relevé un conseiller présidentiel.