Après avoir mené une mobilité de grande envergure qui s’est fixée comme priorité une meilleure adaptation des capacités managériales et techniques du ministère, M. Baraka a clairement fixé la responsabilité des directions régionales en prônant une démarche responsable et de référence au service du citoyen et des territoires, indique mardi un communiqué du ministère de l’Équipement et de l’Eau. « Notre responsabilité dans la réalisation de nos projets ne se limite pas seulement à la rentabilité économique et sociale mais doit être étendue aux volets d’acceptabilité et de considération auprès, à la fois, du citoyen et du tissu entrepreneurial », a souligné le ministre lors d’une réunion regroupant l’ensemble des directeurs régionaux et centraux.
Dans ce cadre, il a insisté sur la nécessité d’un changement total d’approche pour la gestion de l’acceptation sociale des projets afin d’éviter tout sentiment d’injustice, en privilégiant systématiquement l’adhésion des citoyens et en développant un réel partenariat public-citoyen aux niveaux régional et local.
Le ministre, cité dans le communiqué, a également mis l’accent sur la nécessité d’ériger les directions régionales en un acteur principal de relance économique, par la bonne exécution des budgets du ministère dans les délais impartis et avec la qualité requise.
A cet égard, il a mis en avant la responsabilité socio-économique du ministère de l’Équipement et de l’Eau et sa nécessaire participation à la relance économique régionale, par la contribution au développement des bassins d’emplois locaux. En prenant l’exemple du BTP, M. Baraka a engagé les directeurs régionaux à être une véritable tutelle des écosystèmes des entreprises du secteur, en s’assurant de l’ascension vertueuse des petites entreprises et de la préservation des entreprises matures permettant la pérennité et la sauvegarde des emplois permanents, note le communiqué, ajoutant que les directions régionales doivent être également des incubateurs et des garants de la pérennité du tissu des entreprises au niveau régional, en contribuant à l’intégration du secteur informel au secteur formel grâce à l’attractivité d’un écosystème sain et performant.
Plaçant la sécurité hydrique au cœur des préoccupations, M. Baraka a enjoint les responsables du ministère de bien intégrer les enjeux liés aux arbitrages dans l’utilisation de l’eau, particulièrement au niveau local, en précisant que chaque région a des problématiques différentes, la transposition au niveau local du Plan National de l’Eau devant passer par la recherche de solutions et de financement innovants.
S’agissant de la politique de gestion des ressources humaines, le ministre a rappelé l’importance de l’inscrire « dans une logique de mobilité et de gestion de carrière, d’amélioration et de consolidation de la politique du genre au niveau régional ».