Il s’agit de Mohamed Loukal, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie et ex-ministre des Finances, et de Djamel Ould Abbes, ancien ministre de la Solidarité nationale et de la Santé.
Poursuivi en tant qu’ancien PDG de la Banque extérieure d’Algérie pour avoir acquis de « manière contraire à la loi » un siège relevant de la banque, Mohamed Loukal a écopé d’une peine de six ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars.
En outre, une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars à été prononcée contre Djamel Ould Abbès, poursuivi pour détournement de fonds, selon les mêmes sources.
Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.
Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.