Marrakech: la ressortissante accusée de « complicité d’adultère » écope de trois de prison avec sursis

Le tribunal de première instance de Marrakech s’est prononcé sur l’affaire de la ressortissante française accusée d’adultère. Elle a écopé
de trois mois de prison avec sursis et une amende de 500 dirhams. Le Marocain, avec qui elle se trouvait dans un appartement de Marrakech, a été condamné à trois mois de prison ferme et à une amende de 500 dirhams.

Lundi 23 juillet, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti les allégations attribuées à la ressortissante française, "placée en garde à vue pour son implication dans une affaire d’adultère et de complicité d’adultère, et ce en réaction aux déclarations publiées par un journal français et relayées par des médias nationaux".

La DGSN précise dans un communiqué que la mise en cause avait été arrêtée le matin du 14 juillet à l’intérieur d’un appartement à Marrakech, suite à une plainte pour adultère déposée par une femme contre son époux et sa compagne qui ont été appréhendés et placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

"Cette intervention est survenue dans les heures légales et sur les lieux où ont été commis ces actes criminels, et ce après l’épuisement de toutes les mesures et procédures légales dont la notification des autorités judiciaires compétentes, et après avoir informé les deux personnes arrêtées de leurs droits", note la DGSN, ajoutant que la représentation consulaire du pays dont la mise en cause détient la nationalité a également été avisée de cette arrestation et que cette ressortissante a été autorisée à communiquer par téléphone avec un membre de sa famille.

"Contrairement aux fausses allégations véhiculées à ce sujet, les deux prévenus ont passé ensemble 24 heures en garde à vu"e, relève la DGSN, notant que la mise en cause a été informée de son droit de recourir à un interprète, chose qu’elle a refusée en invoquant le fait que l’officier chargé de l’enquête maîtrise la langue française.

Ces données ont été notifiées et contenues dans le Procès-verbal qui a été soumis au parquet compétent qui supervise l’enquête, souligne le communiqué. La DGSN note en outre qu’au moment où la prévenue se trouvait en garde à vue au siège de la préfecture de police de Marrakech, aucune femme enceinte ne faisait l’objet de cette mesure préventive, comme le prouvent les registres judiciaires et administratifs de la garde à vue, ce qui réfute de manière catégorique les allégations mensongères faisant état de violences contre des femmes enceintes.

Tout en réfutant ces allégations, notamment celles prétendant que l’arrestation a eu lieu à l’intérieur d’un établissement hôtelier et que la femme en question s’est trouvée en présence de femmes enceintes battues dans un couloir étroit, la DGSN souligne que l’interpellation de la prévenue est intervenue suite à une plainte pour adultère et complicité d’adultère et que celle-ci a été déférée devant le parquet compétent conformément à la législation pénale nationale.

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