S’exprimant, mercredi au Caire à la 157e session du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères, M. Bourita a appelé à une bonne préparation du Sommet arabe non seulement en termes de sujets, mais aussi et surtout selon un cahier de charges bien défini.
A travers leur adoption en l’an 2000 de l’annexe sur la date, la périodicité et la régularité des Sommets arabes au mois de mars de chaque année, les dirigeants arabes ont fait preuve d’une volonté et d’une fermeté dans l’organisation de leurs agendas, ainsi que d’une volonté sans failles à donner corps à leurs réunions et à débattre des questions urgentes pour leurs pays conformément aux aspirations des peuples arabes, a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté, à cet égard, que cet esprit a été respecté depuis cette date, et ce loin de toute adaptation à toute considération particulière, notant que «notre attachement à cet acquis, qui a renforcé la Charte de la Ligue des Arabes États et devenu l’un des maîtres d’œuvre de notre action commune, n’a d’égal que notre attachement à la volonté collective et au consensus qui caractérise les décisions de la Ligue arabe».
M. Bourita a, d’autre part, fait savoir que cette réunion se tient à la lumière de développements très délicats et sensibles, survenus aux niveaux régional et international, et des défis réels qu’ils posent à notre sécurité sanitaire, alimentaire et énergétique.
«La région arabe doit, plus que jamais, suivre le rythme des exigences renouvelées des sociétés arabes et les défis de plus en plus accélérés auxquels sont confrontées nos questions centrales arabes, avec en tête la question palestinienne qui est au centre de nos préoccupations et nos priorités, loin de toute surenchère politique», soutient-il.
Dans ce même ordre d’idées, le ministre a affirmé que la cause palestinienne « représente, depuis l’indépendance, l’une des constantes de la politique étrangère du Royaume du Maroc», notant que le Roi Mohammed VI demeure attaché à cette cause et à sa défense.