« Foire aux ordures », « abomination », « climat inquiétant », de nombreux responsables politiques ont fermement condamné vendredi la diffusion sur le web de la vidéo intime à caractère privée de Benjamin Griveaux, à l’origine de sa chute, une méthode « indigne » et une « menace pour la démocratie » selon eux.
« L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie », a ainsi tweeté l’ex-LREM et candidat dissident à la mairie de Paris Cédric Villani.
« Jusqu’où ira-t-on dans la honte et l’abomination ? Ce n’est plus aux chiens qu’on livre les hommes désormais, mais aux rats planqués au fond des pires égouts », a dénoncé sur Twitter l’ancienne socialiste et Ministre de la culture Aurélie Filippetti.
« Rien d’illégal dans ce qui est révélé à ce stade sur Benjamin Griveaux. Son intimité sexuelle ne devrait pas se retrouver sur la place publique. Dans la bataille politique, tout ne devrait pas être permis. Ce climat est inquiétant d’un point de vue démocratique », a souligné également la députée insoumise Clémentine Autain.
« Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux aujourd’hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite. La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange », prévient aussi l’essayiste et eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann.
Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a retiré sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion sur le web d’une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé vendredi à l’AFP.