« On ne tue jamais par amour », « pour le meilleur, pas pour le pire », « je ne t’aime pas à en mourir », pouvait-on lire sur les bustes dénudés des militantes qui ont allumé des fumigènes rouges.
« Les hommes continuent d’utiliser le prétexte de l’amour pour justifier les violences conjugales et les féminicides », a déclaré Inna Shevchenko, figure de proue du mouvement Femen, tout en dénonçant que les « femmes continuent d’être en situation d’insécurité dans leurs relations ».
La tête ornée d’une couronne de fleurs noires, elles ont brandi des ballons en forme de coeur, de couleur noire et rouge, des bouquets de roses rouges et des pancartes noires avec des slogans similaires, également criés par les activistes.
« On reprend les symboles de la Saint-Valentin pour dénoncer cet amour patriarcal et toxique » pour les femmes, a déclaré à l’AFP Sophie Antoine. « On les viole par amour, on les excise par amour et aujourd’hui on se soulève contre cet amour délétère et destructeur », a-t-elle ajouté.
En 2019, l’AFP a recensé au moins 126 cas de féminicides, soit une femme tous les trois jours en moyenne.