La même source a précisé que 75 de ces victimes ont été transportées à l’hôpital Hassan II de Khouribga, alors que 45 autres ont été transférées au centre hospitalier de l’Office.
Parmi les blessés figurent 7 fauteurs de trouble, 112 agents des forces publiques dont deux grièvement. L’un d’eux a été évacué vers l’hôpital militaire de Rabat, note le communiqué, indiquant que le journaliste du quotidien Assabah a été légèrement blessé lors de ces incidents.
Selon le communiqué, les fauteurs de trouble ont mis le feu au centre de formation de l’OCP, et procédé au pillage de ses équipements, un acte qui a été vivement dénoncé par tous les acteurs politiques, syndicaux et associatifs de la province.
Lors d’une réunion tenue la veille avec les autorités provinciales, ces acteurs locaux ont exprimé leur disposition à faire face à tout acte de nature à porter atteinte à l’intérêt général du pays, souligne le communique.
Et d’ajouter que la situation dans la ville de Khouribga est revenue à la normale ce mercredi.
Suite à ces événements, les autorités provinciales ont tenu, mercredi, une réunion avec le secrétaire général du Conseil National des Droits de l’Homme, Mohamed Sebbar, accompagné de deux cadres de cette institution, qui ont suivi des explications précises et des éclaircissements sur la réalité de ces événements douloureux qu’a connus la ville de Khouribga mardi dernier.
Le communiqué a également démenti "les allégations rapportées par certains médias sur le décès présumé du dénommé Lahbabi Hassan, affirmant que ces informations sont dénuées de tout fondement puisque cet individu est sain et sauf parmi les siens".