Michèle Tabarot, soutien de Jean-François Copé, a fait état dimanche midi de "nombreuses difficultés dans les bureaux de vote des Alpes-Maritimes", devant les caméras de télévision.
"Nous avons identifié de nombreuses difficultés dans les bureaux de vote des Alpes-Maritimes", a expliqué la députée UMP de ce département.
Et de préciser: "sur Cannes, la liste électorale a été coupée en trois, ce qui ne permet pas d’exercer un vrai contrôle à la fois sur les mandataires et les mandants. Ensuite sur Nice, nous avons eu des difficultés avec des procurations vierges qui étaient distribuées à l’intérieur du bureau de vote pendant le déroulement du scrutin. Et puis de fausses procurations aussi ont été saisies par l’huissier avec des signatures qui ne correspondaient pas aux pièces d’identité".
Les répliques du camp Fillon n’ont pas tardé. La première est venue d’Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, pour qui "le scrutin dans les Alpes-Maritimes se déroule bien". "Avec ici et là quelques polémiques qui n’ont pas lieu d’être et ne grandissent pas ceux qui" les lancent, a-t-il taclé sur BFM TV, qualifiant les soupçons de fraude d’"attaques purement scandaleuses".
"Je regrette qu’il n’y ait pas plus de bureaux de vote", a toutefois concédé le député, accusant la direction de l’UMP d’avoir toujours ignoré les demandes en ce sens du team Fillon.
Le président de la fédération UMP des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi a lui aussi dénoncé l’attitude des soutiens de Jean-François Copé, les qualifiant de "mauvais joueurs".