Méridional, jouant de sa faconde pour séduire son public, l’ancien ministre de l’Intérieur, ex-sénateur des Hauts-de-Seine (apparenté UMP), qui a mis un terme à sa carrière politique en 2011, recèle une part d’ombre liée à ses activités au sein de services d’ordre parallèles, ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires. Cité dans près d’une dizaine d’affaires (financement politique, vente d’armes à l’Angola), il a été condamné définitivement en 2010 dans deux dossiers : à 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d’Annemasse et à un an avec sursis par la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi (exportation de matériel de sécurité).
