Selon le ministre, "le nombre de naturalisations est en chute libre" et "si rien n’est fait, ce nombre va chuter de 40% entre 2011 et 2012 après une chute de 30% entre 2010 et 2011".
"Cette chute résulte d’une politique délibérée d’exclure de la nationalité des gens méritants et ne posant aucune difficulté", a-t-il accusé.
"Le défi de l’immigration sera relevé si la naturalisation n’est plus vécue, ou perçue, comme la fin d’un parcours du combattant, mais comme l’issue d’un processus d’intégration qui a sa part d’exigences.
Sous l’impulsion de l’ex-ministre de l’Intérieur, la France a durci les conditions d’acquisition de sa nationalité en 2011. Une loi prévue pour entrer en vigueur au 1er juillet prévoyait que tout étranger aspirant à acquérir la nationalité française devrait justifier d’un niveau de maîtrise du français équivalent à la 3e des collèges, avoir une connaissance minimale de la culture et de l’histoire de la France, et signer une charte "des droits et des devoirs du citoyen".