"J’espère un changement de position de ces deux pays à l’égard du projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, qui devrait adopter le plan arabe", a déclaré M. Arabi avant de prendre l’avion au Caire pour se rendre à l’ONU à New York.
"Des contacts sont en cours" entre la Ligue arabe "et la Russie et la Chine sur la situation en Syrie", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’agence officielle égyptienne Mena.
Il a également assuré que la décision de suspendre la mission des observateurs arabes "a été prise à cause de la détérioration significative de la situation en Syrie pour assurer la sécurité des observateurs".
La Ligue arabe a annoncé samedi cette suspension après un peu plus d’un mois de mission en accusant le régime du président Bachar al-Assad d’avoir "choisi l’option de l’escalade" et en évoquant une "recrudescence des violences".
A New York, les pays européens et arabes à l’origine d’un projet de résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l’ONU ont commencé à retravailler leur texte après la suspension de la mission.
Selon les pays européens, cette suspension illustre le besoin d’une action de l’ONU.
Le texte, soutenu par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne ainsi que le Maroc, membre arabe du Conseil de sécurité, appelle à un soutien international au plan de sortie de crise défendue par la Ligue arabe, qui prévoit l’arrêt des violences et le transfert des pouvoirs du président syrien Bachar al-Assad à son vice-président avant l’ouverture de négociations.
Mais la Russie s’est opposée au texte, estimant qu’il franchissait des "lignes rouges". Moscou refuse toute indication de sanction et tout préalable aux négociations.