"La diffusion par l’audiovisuel public de la campagne des candidats, la mise à disposition de locaux par les communes dans des conditions très diverses de tarification, l’utilisation des listes électorales, tout cela s’est déroulé sans cadre réglementaire, ni cahier des charges." Or vu le "succès" de la primaire socialiste, Roselyne Bachelot juge "tout à fait probable que d’autres partis", dont l’UMP, utilisent ce type de scrutin pour désigner leur champion d’ici 2017 : selon elle, "on imagine alors les difficultés rencontrées pour coordonner ces différentes opérations en toute équité".
Roselyne Bachelot réclame ainsi la création d’une "commission de réflexion" composée notamment des présidents du Conseil constitutionnel, du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et de l’association des maires de France, de représentants des partis ou de juristes et personnalités qualifiées. Selon l’ancien ministre, "la période actuelle est propice à la sérénité nécessaire" pour conduire cette réflexion.