La princesse Astrid est accompagnée, lors de cette mission, par plusieurs ministres fédéraux et régionaux et plus de 400 opérateurs économiques belges représentant 251 sociétés.
Les responsables gouvernementaux et les opérateurs économiques belges, qui représentent différents secteurs économiques notamment la chimie, les énergies renouvelables, les transport, la logistique et la Santé, auront, au cours de leur déplacement au Maroc, d’intenses activités à Casablanca, Rabat et Tanger.
En ouverture du forum, le vice-premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères et européennes, Didier Reynders a souligné que cette mission accueille un nombre record de participants, ce qui témoigne, si besoin en était, de l’intérêt très marqué des entreprises belges pour le Maroc.
Et de souligner que l’un des objectifs importants de cette mission est de mettre en exergue le talent et le potentiel de la communauté d’origine marocaine en Belgique et de donner à notre coopération économique l’impulsion qu’elle mérite.
Le Maroc offre en effet d’innombrables possibilités pour les entreprises belges, assure le ministre, expliquant que le Royaume se distingue par sa stabilité dans une région qui a subi de nombreux bouleversements ces dernières annéesn d’autant que c’est un pays très ouvert, en particulier vis-à-vis de l’Union européenne, qui absorbe 60% de ses exportations.
M. Reynders a expliqué que dans les domaines de la construction et des infrastructures – notamment portuaires -, des technologies environnementales, des télécommunications ou de la santé, secteurs qui sont fortement représentés dans la délégation d’affaires belge, il existe des complémentarités évidentes entre les deux pays. Signe de la diversification et du dynamisme de l’économie marocaine, qui a connu un taux de croissance "très enviable" de 4% en 2017, le pays est désormais aussi très présent dans des secteurs de pointe comme l’automobile, l’électronique ou encore l’aéronautique, a encore dit M. Reynders.
"Cette mission ne vise pas uniquement à créer des opportunités pour les entreprises belges au Maroc, notre vœu le plus cher est que des acteurs économiques marocains s’intéressent aussi au marché belge, qu’ils y fassent des affaires et y investissent, en tirant profit des nombreux atouts qu’offre la Belgique, en particulier celui d’être au centre de l’Europe et d’abriter ses institutions", a-t-il espéré.
Le président de la Chambre de Commerce Belgo-luxembourgeoise, Edwin Sluismans a indiqué que le Maroc est aujourd’hui un pays en mutation rapide, happé par la mondialisation et la globalisation, ajoutant que les échanges s’accélèrent, se digitalisent, la performance et la productivité des entreprises et de ses salariés s’accroit à un rythme soutenu.
Ma secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a pour sa part rappelé que le Maroc bénéficie d’un environnement des affaires attrayant car il dispose de nombreux atouts, dont la proximité géographique, le cadre législatif souple, la qualité et le coût compétitif d’une main d’œuvre qualifiée et une offre logistique adaptée et des infrastructures développées.
Le dynamisme actuel de l’économie marocaine offre de nombreuses opportunités d’investissements et le Maroc est de plus en plus une porte d’entrée sur le continent africain, a dit Mme Derham, mettant l’accent sur la nouvelle dimension africaine revêt un caractère primordial dans les relations bilatérales et confirme l’engagement mutuel et conjoint du Maroc et de la Belgique en Afrique.
Les métiers mondiaux dans lesquels s’inscrit aujourd’hui le Maroc, tel que l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables ou l’industrie agricole, offrent de nombreux débouchés aux entreprises belges, que se soit de grands groupes ou des PME dynamiques, a-t-il ajouté.
Au terme des 6 premiers mois 2018, les exportations belges vers les Maroc se sont chiffrés à 439,3 millions euros, soit plus 2,2% par rapport à la même période de 2017. Les importations, quant à elle, ont atteint 172 millions euros, soit une diminution de 6,6 par rapport à la même période de 2017.
Outre la tenue de forum, séminaires et rencontres B2B, cet événement sera marqué par la signature les deux parties d’une vingtaine d’accords dans divers secteurs .