Mondial: la France déjà à l’heure belge…

A peine le temps de profiter du succès contre l’Uruguay en quarts de finale: la demi-finale du Mondial-2018 arrive dès mardi et elle oppose des Français concentrés à la redoutable Belgique, tombeuse en quart du grand favori brésilien.

La dure loi d’une Coupe du Monde… A peine les quarts franchis, c’est déjà l’heure de penser aux demies. La France a déjà éliminé l’Argentine en huitièmes (4-3) et l’Uruguay en quarts (2-0), mais, après quelques moments de liesse en rentrant de Nijni Novgorod, tout ce qui compte désormais, c’est cette demi-finale contre la surprenante Belgique.

La Belgique "assez complète, solide"

"C’est une très bonne équipe, jeune mais qui arrive aussi à maturité", a prévenu samedi le défenseur Raphaël Varane, buteur décisif contre la Celeste, depuis le camp de base d’Istra. "Ils sont capables de jouer en passes combinées, avec beaucoup de mouvements, comme en attaques rapides. C’est une équipe assez complète, solide, on sait que ce sera difficile et qu’il faudra réussir une grosse performance."

La Belgique a frappé un grand coup vendredi soir en éliminant le Brésil de Neymar (2-1). Bien sûr, les Auriverde étaient privés pour cause de suspension de leur influent milieu défensif Casemiro, mais les faits sont là: la Belgique d’Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Thibaut Courtois ou Romelu Lukaku a égalé la meilleure performance de l’histoire belge, une demi-finale au Mondial-1986.

Vu sa qualité, elle peut encore rêver faire mieux… Même si les Bleus entendent bien l’en empêcher. "C’est une très grande sélection", a observé le défenseur de l’Atlético Madrid Lucas Hernandez. "Il va falloir être très attentif défensivement, mais on sait ce qu’on a à faire, on sait nos points forts."

C’est l’heure de comparer l’état des effectifs. La France pourra compter sur le retour de suspension de Blaise Matuidi tandis que, côté Belge, le latéral parisien Thomas Meunier sera suspendu, mardi à Saint-Petersbourg.

Samuel Umtiti se tenait le genou droit pendant le match contre l’Uruguay ? "Il avait un peu mal hier (vendredi) après le match, mais c’est quelque chose qu’il sait gérer, il sait les soins qu’il a à faire, je ne me fais pas trop de souci", a assuré Raphaël Varane.

"Onze chiens sur le terrain"

Les hommes de Didier Deschamps disent être portés par les scènes de ferveur en France, et se sont félicités de compter parmi les spectateurs mardi le président de la République Emmanuel Macron. "Il représente l’engouement, le soutien qu’il y a de la part de toute la France", explique le posé vice-capitaine.

"Ca ne va pas nous donner une motivation supplémentaire parce qu’on sait qu’on est suivis, mais le fait qu’il se déplace montre l’importance qu’on a, et c’est flatteur pour nous, on se rend encore plus compte de ce qu’on représente", analyse-t-il tandis que son équipier Hernandez a garanti du spectacle au président.

"Quand on rentre dans une compétition comme une Coupe du monde, la seule chose qu’on veut, c’est la gagner. Ce n’est pas facile mais je pense que notre objectif à tous, c’est ça. On n’en a jamais été aussi près puisqu’on est en demi-finales, alors je pense que mardi vous verrez onze chiens sur le terrain, plus les trois qui vont rentrer", a promis le défenseur de "l’Atléti", qui "espère que le président pourra fêter la qualification avec nous dans le vestiaire".

Quant à savoir qui de la Belgique ou de la France est favorite, ni l’un ni l’autre ne se sont mouillés. "Il ne reste que de très bonnes équipes", a dit Varane, pendant que le Colchonero a affirmé que c’était "du 50-50. Ils sont devant nous au classement Fifa, mais nous aussi on est une grande sélection. Alors que le meilleur gagne".

Il ne restera alors au vainqueur plus qu’un match à gagner, le 15 juillet à Moscou. Une finale dont la plupart des joueurs professionnels rêvent en vain pendant toute une carrière, et à laquelle ils ne sont plus que quatre fois 23 à pouvoir prétendre. Ils sont Français et Belges — Anglais et Croates dans l’autre demi-finale. C’est aussi ça, la dure loi d’une Coupe du Monde.

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