Le préfet a ajouté, dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale (Al Oula) diffusée lors du journal du soir, que "les personnes concernées sont venues aujourd’hui avec des instructions portant sur l’organisation d’une marche et la provocation des services de sécurité".
Ils ont été prévenus que la marche n’était pas autorisée, a-t-il indiqué, ajoutant que les manifestants se sont dispersés en plusieurs groupes, dans l’objectif "de terroriser les citoyens et de semer la zizanie parmi les commerçants et les habitants".
Un groupe s’est dirigé vers la rue Agadir où il a entamé un sit-in, a-t-il dit, ajoutant que "lorsqu’on a réalisé qu’il s’agissait d’un sit-in et non d’une marche, on a alors agi de manière civilisée".
Ce groupe scandait des slogans entre midi et 15h, sans que les forces de l’ordre n’interviennent, a dit le responsable.
Il s’est avéré par la suite que "les rangs des manifestants ont commencé à être renforcés par quelques criminels, la preuve étant les slogans qu’ils scandaient et dans lesquels ils ont exprimé leur intention d’entamer un sit-in ouvert", a dit le préfet.
Les services de sécurité "ont dû alors intervenir pour disperser les individus en question, surtout quand des citoyens ont formé un groupe dans l’intention d’en découdre avec les personnes en question, ce qui a engendré des échanges de coups et d’insultes entre les deux groupes", a-t-il précisé.