« En se basant sur les priorités du PLF et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux, l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 3,2% en 2022 », précise la note de cadrage adressée aux départements ministériels.
Et de noter que l’ensemble des mesures prises face à la pandémie de Covid-19 et les réformes structurelles lancées ont renforcé la résilience des différents secteurs économiques.
L’économie nationale a en effet commencé à afficher des signaux de reprise au début de cette année, qui devrait s’accélérer au deuxième semestre 2021, suite à l’amélioration de la situation économique des principaux partenaires du pays, le bon déroulement de l’opération de la vaccination anti-covid et la dynamique enclenchée par le retour massif des Marocains résidant à l’étranger.
Grâce à ces facteurs combinés à une récolte céréalière exceptionnelle de 103 millions de quintaux, l’économie nationale devraient enregistrer une croissance située entre 5,5% et 5,8% en 2021, après la contraction économique estimée à -6,3% en 2020.
Il s’agit, selon la note de cadrage, de signaux positifs confirmant que le Maroc a amorcé une nouvelle étape basée sur une vision novatrice de développement fondée sur une profonde compréhension de la crise actuelle.
Cette crise ouvre la voie à des transformations structurelles avec un impact sur tous les niveaux, notamment en ce qui concerne la souveraineté sanitaire, économique, alimentaire, énergétique et numérique du pays, souligne la même source, notant que le rapport de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) présenté à Sa Majesté le Roi Mohammed VI reflète clairement cette nouvelle perspective de développement.
En application des Hautes Orientations Royales contenues dans le discours du Trône, la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement devrait s’ériger en priorité pour le gouvernement et l’ensemble des acteurs dans les années à venir, à travers l’adoption du Pacte national pour le développement, en tant qu’engagement moral et politique solide et un cadre de référence des principes et des priorités de développement, conclut la note de cadrage.