« La demande intérieure serait tirée par l’amélioration des dépenses de consommation des administrations publiques, qui devraient, en outre, renforcer leurs investissements durant cette période », précise le HCP dans son point de conjoncture du quatrième trimestre 2023 et des perspectives pour le premier trimestre 2024.
« La décélération des revenus, fortement ressentie dans les régions rurales en raison de conditions climatiques défavorables, impacterait les dépenses des ménages, mais serait quelque peu atténuée par l’accroissement des transferts publics », explique le HCP.
En revanche, les investissements des entreprises non financières ralentiraient, dans un contexte de maintien de la hausse des coûts de financement bancaire, indique la même source.
Par ailleurs, le HCP relève que pour le troisième trimestre consécutif, la contribution des échanges extérieurs à l’activité économique demeurerait négative, amputant la croissance économique globale de 1,8 point.
« Malgré la solidité de la demande étrangère pour les produits automobiles et la progression continue des exportations de dérivés du phosphate, la croissance du volume des exportations de biens et services ralentirait à 11,4% au premier trimestre 2024, contre 15,5% au trimestre précédent, en raison du ralentissement des services », estime le HCP.
Parallèlement, la croissance des importations resterait soutenue, stimulée par l’amélioration de la demande intérieure et la relance des achats en demi-produits.