A Saint-Pétersbourg, deuxième ville de Russie, près de 4.000 personnes ont manifesté par -21°C lors d’un rassemblement organisé par l’opposition. "Nous voulons des changements", "Poutine de nouveau?", clamaient leurs banderoles, à un mois de la présidentielle russe du 4 mars.
A l’issue de ce scrutin, Vladimir Poutine compte revenir au Kremlin qu’il avait dû quitter en 2008 — pour prendre la tête du gouvernement — après deux mandats consécutifs entre 2000 et 2008.
A Novossibirsk, en Sibérie, l’opposition a revendiqué 2.000 manifestants qui se sont rassemblés par -21°C, avec pour slogan "Poutine démission".
L’opposition a par ailleurs mobilisé 1.500 personnes à Tcheliabinsk (Oural), 3.000 personnes à Ekaterinbourg (Oural), 2.000 personnes à Tomsk (Sibérie) avec pour slogans "Poutine, pars" et "Pas une seule voix à Poutine", selon les branches régionales du mouvement de l’opposition Solidarnost.
Des manifestations mobilisant entre 30 et 500 personnes ont également eu lieu dans une vingtaine de villes à travers la Russie, de Vladivostok (Extrême-Orient) à Krasnodar (sud), selon les mairies et la police citées par les agences russes.