« Le gouvernement malien a encore une fois refusé d’autoriser un vol prévu aujourd’hui » qui devait assurer une rotation de personnel, a indiqué un porte-parole du ministère.
En conséquence, « nous suspendons jusqu’à nouvel ordre nos opérations de reconnaissance et les vols de transport par hélicoptère » car « il n’est plus possible de soutenir la Minusma sur le plan opérationnel », a-t-il relevé.
Sans le nouveau personnel qui devait en partie « remplacer les forces françaises » qui se retirent, « la sécurité sur place n’est plus assurée » et « les forces restantes doivent être dédiées à la sécurisation » et ne pourront plus assurer leurs missions habituelles, a expliqué le porte-parole lors d’une conférence de presse.
Le refus de survol est intervenu malgré des assurances contraires de la part du ministre malien de la Défense, Sadio Camara, lors d’un entretien téléphonique jeudi avec son homologue allemande Christine Lambrecht, a-t-il dit.
Les relations entre le Mali et l’ONU, dont les casques bleus sont présents dans le pays depuis 2013, se sont dégradées ces dernières semaines.