Le retour du Maroc à l’UA est indispensable à l’Afrique (responsable burkinabé)

Le retour du Maroc à l’Union africaine (UA) est indispensable à l’Afrique, a indiqué l’ancien premier ministre burkinabé, Youssef Ouédraogo.

"La réintégration du Maroc à l’UA est souhaitée et saluée non pas uniquement par les pays africains mais par le monde entier, notamment les partenaires de l’Afrique qui se réjouissent que le Maroc, un pays majeur, revient dans son institution de référence pour consolider le développement et le rôle de l’Afrique sur la scène internationale", a souligné M. Ouédraogo, qui était mardi l’invité de la matinale sur medi1 TV.

Le Maroc s’est rapidement et très tôt inscrit dans une vision panafricaine en soutenant les États africains en transition, notamment en matière du maintien de la paix et de la sécurité et du renforcement de la lutte contre les fléaux nouveaux, à savoir le terrorisme et l’intégrisme ainsi que toutes les difficultés que ces pays peuvent rencontrer, une vision qui fait du Maroc un pays exemplaire, a-t-il confirmé. Les pays africains sont invités à imiter l’engagement du Maroc en faveur du développement de l’Afrique, a-t-il soutenu, estimant que si ces pays arrivaient au rang où se situe le Maroc, l’Afrique cesserait d’être appelé le continent marginalisé.

"L’un des grands problèmes de notre continent c’est de bâtir les infrastructures, notamment le transport, les télécommunications et l’énergie, un domaine où le Maroc a beaucoup d’expérience à partager, à travers la centrale solaire NOOR, la plus importante au monde, qui est aujourd’hui un référentiel", a-t-il dit, faisant savoir que le soutien du Maroc aux autres pays africains va accroitre le potentiel énergétique de l’Afrique et va permettre au continent de construire des économies plus robustes et compétitives.

"Il faut saluer que sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, le monde entier s’est réuni à Marrakech pour tenir la COP 22, une conférence décisive sur le climat qui a défini un agenda complet pour aller à l’action concrète", a-t-il relevé, soulignant que "l’avenir de l’Afrique est dans l’Afrique et c’est la nouvelle Afrique que nous cherchons pour faire rupture avec le passé et permettre au continent de compter à l’échelle mondiale".

Sur les relations entre le Maroc et la Burkina-Faso, l’ancien ministre a mis en relief l’excellence coopération "dynamique et multi sectorielle" unissant les deux pays, qui prend de plus en plus d’envergure en passant de la coopération dans l’agriculture, le changement artificiel du climat pour apporter la pluie, l’élevage et les infrastructures à la coopération financière, telle le renforcement des capacités institutionnelles et administratives, la bonne gouvernance et la sécurité.

(Avec MAP)

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