« Pour la première fois depuis la création des Indices d’attractivité et de stabilité du continent africain en 2012, le Maroc atteint la plus haute marche du podium sur la question de l’attractivité, devant l’Afrique du Sud », indique Amadeus dans un communiqué.
« Le Maroc se classe 3ème sur l’indice de stabilité. Occupant traditionnellement de bons scores dans cette catégorie, il maintient sa position par rapport à l’année précédente », précise la même source.
La situation économique mondiale et la fragilisation de nombreuses économies africaines et de secteurs entiers, à l’instar du tourisme, a touché de très nombreux pays sur le continent, note le communiqué, relevant que le Maroc réussit à maintenir un profil d’attractivité fort dans ce contexte grâce à ses indicateurs macroéconomiques, la qualité de la régulation, la qualité de ses infrastructures et le développement de son système financier.
Créés par l’Institut Amadeus en 2012, avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, les Indices africains de stabilité et d’attractivité visent à mesurer les performances économiques, les vulnérabilités sociales et environnementales, ainsi que le cadre politique et sécuritaire de l’ensemble des pays africains entre eux, à travers plus de 70 indicateurs issus des banques de données africaines et internationales.
Les Indices de la stabilité et de l’attractivité en Afrique permettent d’offrir une vision d’ensemble de la situation économique, politique et sécuritaire du continent et de comparer ainsi les performances des pays africains, tout en prenant en compte les particularités inhérentes à chacun d’entre eux et à chacune des sous-régions du continent, fait savoir l’Institut.
Et de préciser que le rapport 2022, qui accompagne la publication des Indices, a été rédigé et conduit sous la direction d’un Comité scientifique composé de spécialistes du continent ainsi que par l’équipe de l’Institut Amadeus.
Ainsi, le Comité Scientifique des Indices de l’Attractivité et de la Stabilité en Afrique est composé de Blaise Mbatshi, fondateur & directeur associé à BMCG, (République Démocratique du Congo), Simba Orlando, directeur Exécutif du Pan African Congress (Kenya) et Franklin Cudjoe, président fondateur et CEO d’IMANI Center for Policy & Education (Ghana).
Il est composé aussi du professeur Joseph Adelegan, fondateur et président du Global Network for Environment and Economic Development Research, (Nigéria), du professeur Thèrèse Azeng, enseignant-chercheur en économie politique, université de Yaoundé II (Cameroun) et du professeur Coffie Francis-José N’Guessan, directeur adjoint chargé de la recherche du Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales (CIRES) (Côte d’Ivoire).