Le Maroc célèbre le 64ème anniversaire de l’Indépendance
Les Marocains célèbrent, lundi 18 novembre, dans la joie et la fierté, le 64-ème anniversaire de l’Indépendance, un moment de communion pour célébrer un événement phare de l’histoire contemporaine du Royaume, celui de la fin du protectorat et la naissance du Maroc moderne.
Véritable moment de communion de toute une nation, cet anniversaire donne ses lettres de noblesse au combat courageux d’un peuple uni derrière son Souverain, dont le détonateur fut la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 1953, tout comme il permet aux nouvelles générations d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis pour s’affranchir du joug du colonialisme et le recouvrement de l’indépendance du Maroc en 1955.
La Fête de l’indépendance permet aussi de rendre un vibrant hommage au père de la Nation, feu Mohammed V qui, par sa foi inébranlable, sa détermination sans faille et son dévouement exemplaire au service de la cause de son peuple, a su mener le Royaume vers une nouvelle ère, signifiant la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement.
Agissant en symbiose avec le Trône pour défendre les valeurs nationales sacrées, la volonté inébranlable de la nation l’a emporté sur les desseins perfides du colonisateur qui ignorait qu’en exilant le symbole de la nation, feu Mohammed V et la famille royale, il ne faisait qu’enflammer le patriotisme des Marocains et précipiter la fin de sa présence dans le Royaume.
"Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance", déclara le regretté Souverain le 18 novembre 1955 à son retour d’exil, en compagnie de la famille royale. "Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad", poursuivit le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef.
Véritable feuille de route, ce premier discours de l’indépendance prononcé par feu Mohammed V devant un peuple en liesse, a réaffirmé l’engagement de la Nation dans le processus de construction d’un Maroc moderne et libre.
Fort de son indépendance, le peuple marocain s’est alors engagé dans l’effort d’édification nationale pour bâtir un Maroc libre ayant pu facilement faire sa place au panthéon des nations, sous la conduite du père de la Nation et d’un digne successeur, Feu Hassan II, qui a conforté les orientations basées sur la démocratie, le pluralisme politique et le libéralisme économique.
Après la mise en place du chantier du développement économique et social au lendemain de l’indépendance, le Roi Mohammed VI, digne successeur de Feu Hassan II et feu Mohammed V, a jeté les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté.
Sous le règne du Roi Mohammed VI, les liens de symbiose et de communion entre le Trône et le peuple ne font que se consolider au service de la préservation des acquis nationaux et la promotion du développement socio-économique, dans le cadre d’un Maroc des institutions et de la démocratie.
Le Souverain a tenu, ainsi, à doter le Royaume d’importantes infrastructures et de plans stratégiques tels le Port Tanger Med, la station solaire Noor, le plan Maroc Vert, ou encore l’Initiative nationale pour le développement humain, orientée vers l’amélioration des conditions de vie des couches sociales les plus démunies à la faveur d’investissements colossaux.
La question de l’intégrité territoriale du Royaume se trouve, également, au centre des efforts du Roi, notamment à travers la proposition d’octroyer une large autonomie aux provinces du Sud, sous la souveraineté marocaine.
Au niveau international, le Roi a érigé le développement des relations du Royaume avec son espace africain, méditerranéen et arabe et de ses liens avec les pays musulmans, ainsi qu’avec ses partenaires internationaux en pilier fondamental de la politique étrangère du Maroc, comme en témoignent les différentes visites et tournées du Souverain en Afrique, en Amérique du Sud, en Europe et en Asie, ainsi que les actions de solidarité du Royaume avec les pays en crise ou victimes de catastrophes naturelles.
La célébration de cette glorieuse fête marque, ainsi, un moment tout particulier dans la vie du peuple marocain, un moment jamais figé, toujours renouvelé, de commémoration d’une histoire commune, d’une symbiose parfaite entre le peuple et son Roi, d’un socle de valeurs ancré dans l’identité nationale.