Nicolas Sarkozy : sa rencontre très confidentielle avec Carlos Ghosn

L’ancien président de la République aurait profité de son déplacement officiel au Japon pour rencontrer Carlos Ghosn, selon « Le Journal du dimanche ».

« Nous avons eu une longue conversation », a confirmé au Journal du dimanche (JDD) l’ancien président Nicolas Sarkozy, comme le révèle l’hebdomadaire ce 17 novembre. Selon le journal, l’ancien président, chargé de représenter la France à la cérémonie d’investiture du nouvel empereur du Japon, aurait profité de sa venue officielle dans l’archipel pour rencontrer l’ex-patron déchu de Renault-Nissan Carlos Ghosn, en octobre dernier. « J’aurais jugé indigne d’être là et de ne pas essayer de le voir », a estimé Nicolas Sarkozy, sans livrer plus de détails au JDD pour autant.

D’après Le Journal du dimanche, l’entretien entre les deux hommes a duré une heure et demie et s’est tenu dans un salon de l’ambassade de France à Tokyo. L’hebdomadaire affirme que Nicolas Sarkozy avait eu le feu vert d’Emmanuel Macron en amont pour s’entretenir avec l’ancien PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi. Sous haute surveillance permanente, Carlos Ghosn est sorti de prison le 25 avril dernier et attend désormais son procès devant la justice japonaise. Comme le rappelle encore le JDD, l’ancien PDG n’est désormais autorisé qu’à de très rares visites de ses proches. Il n’a cependant plus droit de communiquer depuis près de sept mois avec sa femme, Carole Ghosn. Interpellé il y a bientôt un an, le 19 novembre 2018, à l’aéroport de Tokyo, Carlos Ghosn est poursuivi au Japon pour une série de délits financiers. Des accusations qu’il n’a cessé de nier.

Une tribune pour demander un rapatriement en France

Parallèlement à la révélation du Journal du dimanche, un peu plus d’une vingtaine de parlementaires, majoritairement de droite et du centre, demandent que Carlos Ghosn soit rapatrié et jugé en France dans une tribune publiée ce 17 novembre. « Carlos Ghosn n’est ni au-dessus des lois, ni redevable d’une justice d’exception, mais il a droit à la justice. Or, depuis le début de l’affaire, les traités internationaux sur les droits de l’homme que le Japon, pays membre du G7, a ratifiés ont été violés à plusieurs reprises », estiment notamment les signataires, parmi lesquels figurent Christian Jacob, Gérard Longuet, Jean-Christophe Lagarde, Bruno Retailleau ou encore Anne Genetet.

Par Le Point.fr

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