L’INDH a en outre permis de conforter la voie poursuivie par le Royaume qui est basée sur le renforcement des valeurs de démocratie, de liberté, d’intégration, et de bonne gouvernance, a-t-il indiqué lors de son intervention dans le premier panel sur " développement humain et redistribution des richesses ", dans le cadre du Forum du développement humain.
"Cinq ans après son lancement, nous ne pouvons que nous nous féliciter que la philosophie de l’INDH soit ancrée, que les différents acteurs soient impliqués, qu’une véritable dynamique soit enclenchée avec des résultats probants et palpables sur le terrain ", a déclaré le ministre.
Il a rappelé que 3000 entreprises génératrices de revenus ont été créées et 40.000 emplois stables ont été assurés.
"Dans toute expérience, il y a certes des insuffisances mais l’évaluation qui a été faite permet d’aller vers davantage d’améliorations avec comme toujours pour mot d’ordre : moins de procédures possibles, et surtout la mise en place d’outils d’accompagnement pour permettre aux bénéficiaires d’être autonomes".
Il faudrait aussi capitaliser et soutenir le capital associatif impliqué dans la mise en place des différents projets de développement humain qu’il se doit de labéliser et aider à se structurer et à se mettre en réseau.
M. Mezouar a rappelé à cet égard que la deuxième tranche de ce grand projet sociétal (2011-2015) permettra de passer à la vitesse de croisière en introduisant de nouvelles règles, en facilitant les procédures de création des entreprises et en encouragement les activités génératrices de revenus.
Interrogé sur les possibilités de partager avec d’autres pays africains la vision et les acquis de l’INDH, il a indiqué que le Maroc a "toujours été très volontaire dans sa politique vis-à-vis de l’Afrique qui représente un partenaire stratégique ".
Plus de 1.500 experts internationaux participent au forum, dont le président de la Banque islamique de développement, cheikh Ahmed Mohamed Ali.