Le jihadiste français Maxime Hauchard, considéré comme un des bourreaux de l’EI, est mort

Le jihadiste normand Maxime Hauchard, identifié fin 2014 comme un des bourreaux du groupe État islamique dans une vidéo de propagande mettant en scène la décapitation d’un otage américain et de 18 prisonniers de l’armée syrienne, est mort, ont affirmé jeudi des sources françaises.

Les circonstances et la date de son décès ne sont pas connues, ont ajouté ces sources proches de l’enquête, confirmant des informations de presse.

Maxime Hauchard, visé par un mandat d’arrêt international émis par la France, avait été placé en septembre 2015 par les États-Unis sur la liste noire des "combattants terroristes étrangers".

Selon le département d’État américain, Maxime Hauchard, à cette époque âgé de 22 ans, aurait exhibé la tête décapitée de l’otage américain de 26 ans Peter Kassig, un travailleur humanitaire enlevé en octobre 2013 en Syrie, dans cette vidéo de propagande.

En France, il était visé depuis le 26 décembre 2014 par une information judiciaire ouverte pour "assassinats en lien avec une entreprise terroriste".

Maxime Hauchard a grandi dans une petite commune de Normandie de 3.200 habitants, Bosc-Roger-en-Roumois, dans une famille chrétienne et sans histoire.

Il s’est converti à l’islam en 2009 avant de se radicaliser sur internet. Entre octobre 2012 et mai 2013, il est parti deux fois en Mauritanie dans des centres d’études d’obédience salafiste, le plaçant dans le viseur de la Direction générale de la sécurité intérieure.

Le 17 août 2013, il a pris la route pour la Syrie via la Turquie, affirmant à sa famille vouloir "s’occuper des blessés" sur le front. Il a en fait été pris en charge par des recruteurs du groupe État islamique.

Sur Internet, Maxime Hauchard s’affichait sous le nom de guerre "Abou Abdallah al-Faransi", en postant des photos en tenue de combat, paradant armes lourdes à la main et exhortant des candidats au jihad à le rejoindre.

Maxime Hauchard avait de nouveau fait parler de lui le 16 novembre 2015, trois jours après les attentats parisiens qui avaient fait 130 morts, en tweetant cette menace, ensuite effacée: "Brésil, vous êtes notre prochaine cible", quelques mois avant les jeux Olympiques de Rio. (afp)

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