"J’ai donné des instructions à la ministre (des Affaires étrangères, Sandra Jovel) pour entamer les démarches" afin de mettre en oeuvre cette décision, a écrit le président sur son compte Twitter.
Un choix pris en dépit du vote de condamnation par l’Assemblée générale de l’ONU de l’initiative américaine et immédiatement dénoncé par les autorités palestiniennes.
Premier chef d’Etat à prendre une décision similaire à celle de Donald Trump, le président Morales a rendu compte sur les réseaux sociaux d’un entretien téléphonique qu’il avait eu auparavant avec M. Netanyahu.
"Un des thèmes les plus importants (de l’entretien) avec le Premier ministre (israélien) a été le retour de l’ambassade du Guatemala à Jérusalem", a fait savoir M. Morales, soulignant les "excellentes relations" entre les deux pays "depuis que le Guatemala a soutenu la création de l’Etat d’Israël".
Lundi, le ministère des Affaires étrangères du Guatemala a annoncé avoir "débuté le processus de mise en oeuvre de cette décision".
"D’autres pays reconnaîtront Jérusalem et annonceront le transfert de leur ambassade. Un deuxième pays l’a fait et je le répète: il y en aura d’autres, ce n’est qu’un début et c’est important", a-t-il déclaré dans un communiqué. La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a affirmé qu’Israël était en contact avec "au moins dix pays dont certains en Europe", sans toutefois préciser lesquels.