L’attaque s’est produite vers 21h20 au niveau de la porte de la Chapelle, dans le nord de la capitale, à la jonction avec l’autoroute A1, alors que le convoi se rendait à l’aéroport du Bourget, a-t-on précisé de même source.
Les assaillants "se sont attaqués à la première voiture du convoi, qui était en avance, l’ont arrêtée, ont pris le volant et ont pris la fuite en emmenant le chauffeur, un intendant et un garde du corps", a-t-on ajouté.
Les trois occupants ont été relâchés un peu plus loin et aucun coup de feu n’a été tiré. Le monospace Mercedes dérobé et l’un des véhicules des malfaiteurs, une BMW, ont été retrouvés brûlés dans la banlieue parisienne.
Le convoi qui se dirigeait vers l’aéroport était composé d’une dizaine de voitures.
L’ambassade d’Arabie saoudite en France a démenti, dans un communiqué diffusé par les médias du royaume, que le véhicule attaqué ait appartenu à l’ambassade et transporté des documents sensibles.
"La Mercedes Viano, qui portait des plaques allemandes, a été louée par un citoyen saoudien, lequel a quitté la France", précise-t-elle dans ce texte.
L’entourage du prince saoudien, dont l’identité n’a pas été dévoilée, aurait fait état d’une huitaine d’assaillants.
Ils étaient armés à priori d’armes de poing mais les enquêteurs doivent exploiter des images de vidéo surveillance pour s’en assurer.
Une enquête a été confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Paris "en raison du caractère sensible" de la cible des braqueurs.
Les enquêteurs, qui pensent à des malfaiteurs bien renseignés et organisés, devront déterminer si ces derniers visaient plus particulièrement l’argent ou les documents convoyés par l’intendant.