"La coopération entre la Libye et la France est un projet de très longue durée", a déclaré le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, au cours d’un point de presse après la signature d’une "lettre d’intention de coopération bilatérale" avec son homologue libyen, Oussama Al Juweilli.
L’accord, qui institue une commission mixte franco-libyenne de défense, porte notamment sur le contrôle des frontières. "La position de la Libye, trait d’union entre l’Afrique et la Méditerranée, en fait un territoire exposé", notamment à l’immigration clandestine, a souligné M. Longuet. "Il est de l’intérêt de tous que le trafic des hommes, des armes ou de la drogue soit neutralisé", a-t-il affirmé.
Un contrôlé renforcé passe notamment par l’utilisation de moyens techniques modernes, avions, satellites, systèmes optiques ou radar, et par la formation de personnels à la maîtrise de ces techniques.
Paris et Tripoli entendent également renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité maritime, des équipes françaises participant depuis plusieurs mois au déminage des ports libyens. Un accord a notamment été conclu pour la formation en France d’environ 70 plongeurs libyens.
La France assurera par ailleurs la remise en état de Mirage F1 de l’armée libyenne, qui possédait une douzaine de ces appareils avant le conflit.