"Une guerre anti-Bachar par intermédiaire ?" se questionne le "Canard". "Il ne s’agit pas de recommencer ce qui s’est passé en Libye, confirme un officier de haut rang à la Direction du renseignement militaire, ajoutant : "mais ce sont les Français et les Britanniques qui ont pris les premiers contacts avec les rebelles".
Selon l’hebdomadaire c’est une "intervention limitée préparée par l’Otan" qui est en projet. "Aide à la rébellion civile et militaire, présentation d’une résolution à l’Assemblée générale de l’Onu, trafics d’armes aux frontières de la Syrie, contacts nécessaires avec Washington via l’Otan… autant de sujets en discussion entre Paris, Londres et Ankara" indique le "Canard".
Résolution à l’Assemblée générale de l’Onu
Pressé de toutes parts, Bachar al-Assad s’accroche au pouvoir et poursuit sa répression implacable malgré l’ultimatum de la Ligue arabe qui a d’ores et déjà suspendu le pays.
Depuis le 15 mars, début du mouvement anti-régime, la répression à provoqué la mort de plus 3.500 personnes. La communauté internationale, divisée au Conseil de sécurité en raison du soutien de la Chine et de la Russie à la Syrie, n’a pas réussi à peser sur Assad.
Mardi 22 novembre, pourtant, une résolution a été adoptée à l’Assemblée générale des Nations unies condamnant cette "répression sanglante". Une résolution saluée par Paris.
Alain Juppé a en effet souligné dans un communiqué combien "ce vote illustre la forte mobilisation de la communauté internationale pour condamner ces violations graves et persistantes des droits de l’Homme commises par le régime syrien, pour demander l’arrêt immédiat des violences à l’encontre des civils, pour appeler la Syrie à laisser la commission d’enquête mise en place par le Conseil des droits de l’Homme faire son travail sur le terrain".