L’enseignement, une priorité gouvernementale et la clé du développement (PM)

L’enseignement constitue une priorité gouvernementale, a affirmé, mardi à Marrakech, le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, soulignant que ce secteur est la clé du progrès et du développement.

Intervenant à l’ouverture de la Rencontre Pédagogique Nationale initiée sous le thème "L’Université renouvelée: la licence, un enjeu pour la qualification académique et l’intégration professionnelle", M. El Otmani a indiqué que le gouvernement accorde, tel que réaffirmé dans la Déclaration gouvernementale, une grande priorité à l’enseignement considéré comme la clé du progrès et du développement, ajoutant que l’Exécutif a honoré une importante partie de cette promesse.

Il a, dans ce sens, expliqué que le Discours du Trône a donné une forte impulsion à cette vision et conféré une importante dimension sociale à l’action du gouvernement, tout en réitérant l’importance du secteur de l’enseignement qui a connu le lancement de plusieurs chantiers, dont certains ont été traduits sur le terrain.

A ce propos, M. El Otmani a rappelé que le gouvernement a lancé le programme national de généralisation et de développement du préscolaire, un programme ambitieux qui s’inscrit dans le cadre de la Vision stratégique de la Réforme du système éducatif 2015-2030, sans oublier les autres programmes initiés ou dont le lancement est prévu prochainement.

Relevant la nécessité de veiller au suivi de l’exécution des programmes ambitieux et importants lancés dans le cadre de ce chantier, il a précisé que les responsables régionaux et provinciaux sont appelés à faire montre d’une grande mobilisation afin d’assurer la réalisation de ces programmes et faire réussir ce chantier fondamental.

Le Chef du gouvernement a également abordé le programme de formation des enseignants d’avenir, qui prévoit la formation annuelle de 20.000 enseignants et enseignantes pour atteindre un total de 200.000 à l’horizon 2030 par le biais de la licence professionnelle, expliquant que les présidents des Universités et les doyens des facultés sont responsables de la réussite de ce programme pour résoudre la problématique de la qualité.

Dans ce cadre, M. El Otmani a rappelé la présentation, devant le roi Mohammed VI, des réformes prévues en matière de soutien à la scolarité au titre de l’actuelle rentrée scolaire, avec notamment des "chiffres importants et inédits" sur la généralisation du programme "Tayssir" à tous les ménages éligibles, sur la base du ciblage social et non géographique.

A ce sujet, il a fait savoir que le coût du programme "Tayssir" passera de 500 millions DH à 2,1 milliards DH dans le cadre du budget 2019, tout en précisant que les arriérés des deux dernières années de ce programme ont été presque réglés.

Ce programme vise à porter à 2,7 millions le nombre des bénéficiaires à partir de janvier prochain. Un chiffre "inédit", a-t-il dit, ce qui contribuera à lutter contre la déperdition scolaire et à aider les familles démunies et vulnérables à assurer la poursuite de la scolarité de leurs enfants.

Et de poursuivre que ce programme ambitieux de réforme vient s’ajouter aux précédentes réalisations, soulignant l’impératif d’une évaluation périodique pour l’amélioration de la qualité de ces programmes et leur révision, en vue de hisser leur rendement et les mieux adapter aux besoins renouvelés.

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