L’attractivité de la France s’est de nouveau améliorée en 2017
55 % des dirigeants d’entreprises étrangères pensent que l’attractivité de l’Hexagone va continuer à s’améliorer, contre 27 % un an plus tôt.
En termes d’emplois générés par ces projets, la France est en revanche au quatrième rang, avec 25 126 emplois, derrière le Royaume-Uni (50 196 emplois), l’Allemagne (31 037) et la Russie (25 788). « La reprise économique européenne est un facteur fondamental de cette embellie », a commenté pour l’Agence France-Presse Marc Lhermitte, partenaire d’EY. Mais cette dynamique française tient aussi à « un effet de rattrapage » et « aux réformes mises en place pour certaines et annoncées pour d’autres », a-t-il ajouté, soulignant par ailleurs que l’Hexagone s’attachait plus qu’auparavant à mettre en lumière ses qualités auprès des investisseurs.
L’industrie, le moteur de la dynamique
Dans le détail, l’industrie reste le moteur de cette dynamique, avec 323 projets d’investissement, en hausse de 52 % par rapport à 2016. Ces projets représentent toutefois pour leur grande majorité des extensions de sites, et génèrent peu d’emplois (32 par projet, contre 50 au Royaume-Uni ou 139 en Pologne). Fait notable, les implantations de centres de décision ont augmenté de 43 % à 59 projets, plaçant la France au deuxième rang derrière le Royaume-Uni. Quelque 78 projets d’implantation de centres de recherche et de développement ont par ailleurs été recensés.
Les États-Unis restent le premier pays d’origine des investissements étrangers, suivis par l’Allemagne et le Royaume-Uni. Signal encourageant : selon une étude de perception réalisée en janvier auprès de 208 dirigeants étrangers, 55 % d’entre eux pensent que l’attractivité de la France va continuer à s’améliorer dans les trois années à venir. L’an dernier, ils n’étaient que 27 % à penser de la sorte. Parmi les réformes à mener pour promouvoir cette attractivité, les personnes interrogées citent l’amélioration de la compétitivité fiscale, la simplification administrative et la réduction du coût du travail.