« Les recettes brutes de taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité sont minorées de 5,1 milliards d’euros », a-t-il déclaré devant les députés.
Cité par les médias, le ministre a fait état en outre d’un creusement du déficit budgétaire qui s’élèvera à -148,4 milliards, un chiffre, toutefois provisoire puisqu’il ne tient compte que des amendements votés lors de l’examen de la première partie du budget consacrée aux recettes.
Olivier Dussopt a précisé qu’il n’inscrivait pas encore le coût du « bouclier » sur le gaz, étant donné que le mécanisme fiscal ne sera actionné, mois par mois, que le si le cours du gaz dépasse celui d’octobre.
Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 30 septembre un “bouclier tarifaire” afin de bloquer la hausse des prix du gaz jusqu’à avril prochain, et un plafonnement à 4% de la hausse des tarifs de l’électricité prévue en février prochain, alors que les tarifs réglementés du gaz devaient augmenter de 12,6% en raison d’une flambée des prix de l’énergie sur les marchés mondiaux.
Pour amortir la hausse du prix du gaz, l’exécutif avait annoncé le versement d’une aide exceptionnelle de 100 euros aux bénéficiaires du Chèque énergie, une aide sociale envoyée automatiquement, sans aucune formalité, entre mars et avril chaque année.
Le nombre des bénéficiaires de cette mesure est passé de 3,6 millions en 2018, à 5,8 millions en 2021.