L’entame de l’année « reste modérée en raison de la pandémie de coronavirus, en particulier dans les services », souligne le ministre de l’Économie et du Climat dans un rapport.
La reprise devrait plus tard regagner en vigueur « après l’aplatissement supposé du taux d’infection » et la levée de « goulots d’étranglement » dans l’industrie, poursuit-il.
Ces projections pour l’année en cours paraissent cependant plus pessimistes que celles communiquées auparavant par la Banque centrale allemande (4,2% de croissance) ou l’institut de conjoncture IFO (3,7%).
L’économie allemande devrait connaître un hiver de stagnation, l’IFO prévoyant une baisse de 0,5% du PIB au quatrième trimestre 2021. Et le premier trimestre de 2022 se déroule sur fond de situation sanitaire tendue, avec des restrictions qui freinent la reprise.
Les pénuries de matériaux sur les marchés mondiaux plombent l’industrie manufacturière, un secteur clé de la première économie européenne, et accroissent les tensions inflationnistes.
Sur fond de hausse de la population active à 45,3 millions de personnes, le taux de chômage est lui attendu en recul, à 5,1%, après une moyenne de 5,7% en 2021.